Faire ses études à l’étranger, en Occident en particulier, est devenu de plus en plus une nécessité. A l’approche de la rentrée académique, un certain nombre d’étudiants, tous niveaux d’études confondus, partent pour différentes destinations dans le Monde. En France, en 2021-2022, les étudiants étrangers représentaient 11% de la population estudiantine. Que faut-il donc savoir et faire pour réussir sa candidature ? Petit guide pratique.
Poursuivre ses études à l’étranger est un projet qui se prépare à l’avance. Un projet de mobilité estudiantine comprend aussi bien le côté académique que l’aspect professionnel. C’est à ce niveau qu’on réfléchit sur quoi étudier, et pour quoi faire. C’est cette cohérence entre l’offre académique et l’offre professionnelle qui donne la pertinence au projet et donc plus de chance d’être retenu.
Sur le plan académique l’étudiant se prépare bien à l’avance. Il doit travailler avec assiduité pour obtenir de bonnes notes au cours de sa scolarité afin de prouver qu’il mérite d’être sélectionné par l’Université de son choix parmi beaucoup d’autres candidats à travers le monde. Cela veut dire que, durant sa scolarité, l’étudiant ne doit pas juste se contenter du minimum qu’exige le règlement académique pour réussir (50%).
Avoir une note bien plus supérieure à la moyenne, en tout cas avec une très bonne mention, constitue un atout. En effet, les Universités sélectionnent les candidats sur les critères suivants : les notes obtenues, la motivation (détaillée dans la lettre de motivation), ainsi que les parcours et les engagements du candidat (détaillés dans le CV).
Pour l’admission en thèse, la note de 70% est souvent exigée par les directeurs et les écoles doctorales.
📋 De son coté, @mlynca_muco, qui a étudié au #Canada, a insisté sur les différences entre les systèmes éducatifs: "La #culture académique du pays d’accueil est très importante pour l’étudiant, de la préparation du dossier d’admission à l’intégration dans la vie professionnelle.… pic.twitter.com/X7CGCbqc6V
— Jimbere (@MagazineJimbere) July 25, 2023
Bien maitriser la langue en plus d’une bonne préparation de son projet
Faut-il rappeler avec insistance qu’il faut une bonne maîtrise de la langue française, quel que soit son domaine d’étude ? Car il ne suffit pas de connaître la matière enseignée : il faut également savoir communiquer afin d’interagir avec les professeurs et avec tout le monde. Face à ce défi de faible niveau du Français, l’Institut Français du Burundi, à travers son pole Formation et Evaluations propose des sessions visant à l’amélioration des compétences en Français, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.
En plus, un certain nombre d’activités et d’initiatives para-académiques enrichissent le parcours de l’étudiant, à savoir la participation aux clubs et autres associations d’intérêt académique, collectif, communautaire ou professionnel, de préférence en cohérence avec le projet de mobilité. Ces rencontres permettent aux étudiants de s’ouvrir au monde, à la culture générale et spécialement à la culture de son pays d’accueil, d’avoir des prérequis et de développer des compétences transversales, qui sont largement nécessaires pour l’insertion socio-culturelle. Ici et ailleurs.
Respecter le calendrier de candidatures
La soumission se fait sur dossier via la plateforme de Campus France, qui vient d’ailleurs de publier le calendrier des candidatures correspondant à la rentrée académique de septembre 2024.
Cette longueur d’avance explique l’importance accordée aux préparations qui donnent plus de consistance au dossier de candidature : ce calendrier est, en fait, un processus, par étapes, qui répond aux questions sur quoi et quand faire, permettant ainsi à l’étudiant de se situer et de s’orienter dans le respect des délais bien fixés.
Trois étapes d’une importance capitale
Il s’agit d’abord du choix de la formation et des établissements d’accueil. A ce niveau, le candidat s’informe à travers le site de Campus France Burundi qui propose des catalogues de formation avec des informations sur toutes les Universités françaises. L’étudiant peut aussi élargir sa documentation sur les opportunités d’encadrement académique et scientifique qu’offrent l’Université et la Ville par rapport à son projet.
Ensuite, la constitution et la soumission d’un dossier de candidature en ligne dans les délais démontrent la capacité et la détermination du candidat, car il doit être en mesure de rassembler et de présenter correctement les éléments constitutifs du dossier dont, principalement, les diplômes, la lettre de motivation, le CV ainsi d’autres documents scolaires et académiques attestant la réussite aux formations antérieures.
Enfin, vient l’entretien du candidat avec Campus France, réalisé en présentiel, et sur présentation des documents physiques du dossier envoyé en ligne. Cela permet de voir la consistance ainsi que la cohérence du dossier avec les motivations du candidat, sur les plans aussi bien académique que professionnel.
Sans oublier, bien entendu, qu’il s’agit également d’une occasion de prouver son niveau de culture et surtout de compétences en langue française.
