Le Burundi est membre de certaines organisations économiques. Même s’il enregistre une balance commerciale structurellement négative, les échanges au premier semestre de 2018 ont enregistré une hausse de 22,8% par rapport à la même période de 2017.
En effet, selon les dernières statistiques détaillées sur le commerce extérieur – OBR, février 2019 – au premier semestre de 2018, les termes de la balance commerciale se sont détériorés en dépit de l’augmentation des exportations (+22,9%), mais aussi des importations (+13,6%).
Selon la Banque de la République du Burundi, la structure déficitaire de la balance commerciale est expliquée par deux principales raisons : la faiblesse du secteur manufacturier et le manque de diversité dans le secteur tertiaire.
Côté prépondérance dans les flux des échanges, sans surprise, l’or et le café et le thé ont constituent les principaux produits d’exportation tandis que les principales importations restent toujours le pétrole raffiné, les produits pharmaceutiques, les appareils téléphoniques et les produits alimentaires sur un total de 21 produits importés totalisant chacun au moins 1% de la valeur totale des exportations.
Parallèlement, l’Arabie Saoudite, la Chine, les Emirats Arabes Unis (EAU) et la Tanzanie ont été classés les quatre premiers fournisseurs du Burundi, tandis que les exportations ont principalement été dirigées vers les EAU, la République Démocratique du Congo, le Pakistan et l’Egypte.