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Burundi : un gap de réponse économique aux dernières inondations

Face à la montée des eaux du lac Tanganyika qui a provoqué plusieurs dégâts en avril et mai derniers, les acteurs humanitaires ont répondu aux besoins urgents. Toutefois, les victimes de ces inondations restent dans des situations précaires à cause du sous-financement. Explications.

7 996 maisons inondées, 1 934 maisons totalement détruites, 217 maisons partiellement détruites et 52.182 personnes affectées. Le bilan du mois d’avril et de mai tel que présenté par l’équipe d’urgences de la Croix-Rouge est lourd mais la possibilité d’y faire face est légère.

10% de financements octroyés sur le montant requis pour le plan humanitaire en 2021

Sur 195 millions de dollars sollicités par le Plan de réponse humanitaire sur le Burundi pour l’an 2021, seulement 29,9 millions de dollars ont été octroyés.


Secteurs

Fonds requis

Fonds reçus
Réponses aux refugiés
54,2 Millions
0
Réponses aux rapatriés
36,2 Millions
0
Sécurité alimentaire
25,8 Millions
19,15 Millions
Protection
21,5 Millions
0,63 Millions
Abris et ANA
16,3 Millions
0,59 Millions
Nutrition
14,1 Millions
4,58 Millions
EHA
10,8 Millions
0,78 Millions
SANTE
7,5 Millions
1,28 Millions
Education
5,1 Millions
0
Coordination
1,8 Millions
0,72 Millions
Logistique
1,3 Millions
0

Le Plan de réponse humanitaire 2021 (HRP) pour le Burundi vise à répondre aux besoins de 1,06 millions de personnes parmi les plus vulnérables en fournissant une assistance multisectorielle dans huit secteurs à savoir la sécurité alimentaire, la nutrition, l’éducation, l’eau, l’hygiène et assainissement (WASH), la Santé, la Protection, Abris et articles non alimentaires (ANA) ainsi que la Logistique.

Les besoins humanitaires de 22.580 personnes déplacées suite aux inondations d’avril et de mai 2021 sont conformes aux 8 secteurs que le plan de réponse humanitaire vise à assister. Etant donné que ce plan de réponse est sous-financé, les besoins urgents de ces victimes sont difficilement satisfaisables.

Les conséquences immédiates et lointaines

L’équipe de Jimbere sur le site Sobel lors d’un reportage du 9 juin 2021, a constaté que suite au manque d’infrastructures scolaires ou au manque de nourriture que certains enfants aspirent à abandonner l’école. Le manque de latrines séparées par genre constitue des lacunes par rapport à la protection contre les violences sexuelles.

Et ces cas sont une entrave à long terme contre la politique de l’éducation et de lutte contre les violences basées sur le genre qui sont une des priorités pour le gouvernement burundais.

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