C’est un dossier étrange. Généralement, quand Jimbere se lance sur terrain, nous voulons assembler des cas, des chiffres, proposer des images ou des graphiques qui montrent la plus ou moins grande gravité du phénomène que nous traitons. Ici, il n’en est rien.
Tout se chuchote en coin de bouche, le dos tourné, dans des bureaux clos, parce que cela fait évidemment honte d’admettre que le collège ou lycée qu’on fréquente a connu « ça ». Pourtant, entre deux confidences des lycéennes et collégiens, l’on reconnaît volontiers que « chacun connaît un cas d’une élève qui a couché avec son professeur pour passer ». Que ce soit en province, ou à Bujumbura. Le phénomène se perpétuerait-il en milieu universitaire ? Impossible d’affirmer, ou d’infirmer.
En attendant, ici et maintenant, Jimbere ne fait que dénoncer.