73.415 lauréats issus de 44 sections dans 1.274 établissements ayant le post-fondamental et répartis dans 109 centres de passation constituent le topo de cette évaluation qui donne accès à l’université.
Introduit dans le système éducatif burundais avec l’année scolaire 2013-2014, c’est pourtant cet été que la première promotion du système post-fondamental se mesure à un examen d’envergure nationale.
Sur le total des sections présentes à l’Exetat 2019, 7 d’entre elles qui comportaient 4 années de formation dans le cycle supérieur ont présenté deux promotions. « Le cadre organisationnel de cette édition ne diffère pas de celui des éditions de l’ancien système. Il n’y a pas de reformes notoires à souligner à part la multiplication des centres pour améliorer les conditions de travail des élèves. On souligne également la multiplication des surveillants et surtout provenant des DCEs autres que le centre de passation » explique Vénuste Twagirayezu, inspecteur provincial de Bujumbura et président du centre de passation établi à l’école saint Michel archange.
La particularité du système fondamental et post-fondamental aura été entre autres l’introduction dans l’enseignement primaire de l’anglais depuis la première année, puis des cours comme le swahili ou l’entrepreneuriat, des changements marqués par un manque de personnel qualifié en la matière. Ainsi, la promotion qui passe l’Exetat en 2019 est la fusion de la 10ème de l’année de l’ancien système avec la première promotion du système fondamental.
Les sections de l’Exetat 2019
Et l’adaptation a été plutôt facile, selon l’inspecteur de l’enseignement en mairie de Bujumbura: « Contrairement à ce que l’on s’attendait, les élèves de l’ancien système se sont facilement adaptés au système fondamental. Ils étaient des fois même meilleurs que ceux qui ont évolué dans le système ».
Pour maximiser la concentration des lauréats le premier jour de l’examen, la commission chargée de la passation de l’Exétat avait jugé bon de vérifier les présences et surtout l’attribution des numéros d’inscription la veille du jour J. « Par expérience des années antérieures, nous avions réalisé que les installations matinales déconcentrent les élèves, qui ont besoin de profiter des derniers moments. Avec cette année, les résultats sont positifs car les élèves se sont plongés dans le questionnaire dès les premières minutes de l’examen, les mémoires étant encore fraîches » indiquera Marie Thérèse Ntamwana, présidente du centre de passation localisé au L.Scheppers de Nyakabiga.
???? Le Président @pnkurunziza décrète l’échelonnement de l'enseignement des langues au #Burundi, à l’école fondamentale: le kirundi dans les deux premiers cycles (1ère-4ème), le français avec le 3ème cycle (4ème-6ème), l'anglais à partir de la 3ème année et le swahili dès la 5ème pic.twitter.com/MosrrmqPvJ
— Jimbere (@JimbereMag) May 31, 2019