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Burundi/Fake news : voici comment reconnaître le vrai du faux

Depuis l’apparition du coronavirus en Chine, ce dimanche 1er mars, il a eu un écho spécial au Burundi. Depuis le matin, une avalanche d’intox sur les réseaux sociaux faisant état d’un « premier cas de la grippe virale au pays » tout en citant quelques médias burundais et étrangers comme sources de l’information a défrayé la chronique.

« Je venais de la messe. Lorsque j’allume mon cellulaire, dans le groupe Whatsapp des amis de l’université, je tombe sur des captures d’écran des réseaux sociaux des médias France 24 et Yaga Burundi évoquant la nouvelle. Quelques minutes plus tard, je suis pris de panique. En scrollant ma page Facebook, un autre medium très suivi au pays a partagé l’information sans plus de détails. Alors est-ce vrai ou pas ? » Réponds Franck, jeune citadin, à cette question : Comment as-tu accueilli la nouvelle ? Une information peu après démentie par d’autres médias.

A l’ère de l’internet, toute personne avec son smartphone est un potentiel journaliste. Ceci est une bonne chose pour la démocratisation de l’information. Mais chaque médaille a son revers : la pollution de l’information. Confronté à un flux d’informations émanant de plusieurs horizons, le citoyen lambda derrière son écran ne sait pas comment s’y prendre pour démêler le vrai du faux. D’où un retour aux fondamentaux du journalisme s’impose par exemple : vérifier, soupeser, trier, et hiérarchiser l’information, ce qu’on regroupe sous le vocable de « fact-checking ».

Quelques techniques de base

D’une façon basique et simple, Il faut vérifier si le compte diffuseur n’emploie pas un pseudo ? Le nombre d’abonnés peut aussi donner une idée du sérieux de la personne ou contacter immédiatement les personnes, ou les institutions impliquées dans l’information. En outre il faut checker la source de cette information, voir si le site est fiable ? Et puis vérifier si l’URL du site n’est pas frauduleuse (certains sites utilisent des URL très proches des grands médias pour tromper les internautes).

Il est aussi conseillé de chercher d’autres sources, d’autres articles, d’autres images. Si vous ne trouvez aucune autre information sur d’autres sites, c’est que l’information a plus de probabilités d’être fausse. Également, il ne faut pas oublier que certains sites sont tout simplement parodiques.

Partager un fake news revient à en faire de la publicité. Cela pourrait avoir des conséquences sur la réputation et l’intégrité du responsable, et avoir des conséquences néfastes sur toute la communauté.

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