Le Centre de Recherche et d’Etudes sur le Développement dans les Sociétés en Reconstruction organisait ce 03 décembre 2020 une conférence débat, à l’université du Burundi, autour du thème : « Inondations dans la ville de Bujumbura et ses environs : Causes et effets ».
L’objectif de cette conférence était d’apporter des éclaircissements sur les causes majeures des inondations observées dans la ville de Bujumbura ces derniers temps. Devant un parterre d’étudiants et des chercheurs, le Professeur Aloys Ndayisenga, a pointé du doigt les facteurs naturels, mais aussi, mais aussi, les facteurs liés à l’activité humaine comme étant à l’origine des inondations qui frappent la ville de Bujumbura. « Il s’agit entres autres de la déforestation liée à une forte pression démographique, les constructions anarchiques, un système de canalisation des eaux pluviales qui n’est plus adapté ou encore l’ignorance de la population. »
Ainsi, affirme le Pr Ndayisenga, ces inondations occasionnent plusieurs dégâts, les plus graves étant notamment des pertes en vies humaines, des troubles psychologiques chez les victimes, les maladies hydriques, la destruction des infrastructures.
Des solutions
Pour juguler ces inondations, il propose le drainage et la canalisation de façon efficace et durable des eaux de ruissellement et de pluies, le développement de la capacité de résilience au sein des citadins en particulier dans les zones les plus vulnérables, etc. Les participants à cette conférence ont alors proposé des mesures d’adaptation comme l’utilisation des produits de substitut au bois pour limiter la déforestation. D’autres se sont indignés contre ceux qui ne tirent pas la leçon de l’histoire afin d’adopter les comportements respectueux de l’environnement.
Des grands efforts sont à consentir de la part de tous les acteurs pour limiter l’ampleur des dégâts ou limiter les catastrophes, aura conclu le professeur.