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La jeune fille consciente de sa valeur et de son potentiel

L’UNFPA-Burundi, en partenariat avec ONU Femmes et UNICEF, a organisé vendredi, le 03/11/2023 un débat-échange sous le thème « La jeune fille burundaise consciente de sa valeur et de son potentiel ». Cette activité a été réalisée dans le cadre de la Journée internationale de la jeune fille où les possibilités infinies de 600 millions d’adolescentes dans le monde ont été célébrées. Plus de  200 jeunes et amis de jeunes (en présentiel et en ligne) se sont rencontrés.

En ce jour, les jeunes burundais ont partagé leurs témoignages sur la façon dont elles ont surmonté des obstacles afin de réaliser leurs rêves, servant, ainsi, d’inspiration aux autres jeunes qui suivaient les échanges

Dans l’optique de contribuer à l’amélioration du développement personnel et à l’autonomisation socioéconomique de la jeune fille burundaise, à travers la promotion et l’intégration du leadership, ces échanges étaient riches, remplis d’énergie et de motivation pour pousser les jeunes en général et la jeune fille en particulier, afin de croire en eux-mêmes et à devenir le changement et l’inspiration qu’ils cherchent ailleurs.

Comme souligné par Mr Alain Gashaka, Chargé de Communication à ONU Femmes Burundi, l’objectif de cette rencontre est de sensibiliser la jeune fille à rester motivée et vigilante à son épanouissement tout en étant  au courant des inégalités et des violences faite à son égard dans notre société. “La place de la jeune fille burundaise n’est pas seulement à la cuisine ou dans les travaux ménagers, aujourd’hui, elle peut aussi apprendre à coder ses idées en utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC)”, a précisé Mr. Gashaka.

‘Le parcours de chacun est un parcours unique, un des défis majeurs que connaît la jeune fille burundaise est qu’elle vit dans un entourage qui lui rappelle ses limites’’, a souligné Mlle Irene Querida Muco, assistante au Programme d’amélioration de l’éducation à la santé et au bien-être des adolescents et des jeunes, Burundi bw’ejo, à UNFPA Burundi. “C’est possible que la jeune fille du Burundi soit autonome si elle croit en ses rêves” a -t-elle ajouté.

Durant ce débat, UNFPA Burundi a évoqué le soutien dont une jeune fille, victime des violences basées sur le genre, pourrait bénéficier notamment une prise en charge médicale par des experts, une assistance psychosociale, juridique et un encadrement et accompagnement pour pouvoir se réintégrer dans la société. 

Les échanges ont été approfondis avec la présentation d’un slam intitulé “c’est dommage” par Mlle Jeanne Irakoze, dit “Jaira”, artiste slameuse et activiste. Ce slam déplore la triste réalité d’une fille burundaise, qui, malgré ses ambitions et rêves, se retrouve souvent limitée à la cuisine ou à la quête d’un partenaire sexuel à qui s’allier  et c’est dommage.

Au cours de ce panel des jeunes filles leaders et entrepreneures invitées, , Mlle Chancelle Bamuhaye, Promoteuse et Fondatrice de  de “Hope for a better future” – HBF, activiste des Droits des enfants a encouragé les jeunes filles à s’entraider et à se souder pour contribuer à l’amélioration des standards de vie des enfants en milieux défavorisés. Pour elle, ce ne sont pas les moyens qui justifient les fins, car avec peu de moyens et avec une vraie détermination, tout jeune est capable de changer le monde et contribuer à son développement.

D’une même voix, que ce soit Mlle Dative Uwimana, Championne du Prix Belge du Public, AWA 2023 et Fondatrice de “Ikaze Ventures”, de Mlle Melissa Kezimana, Promotteuse  du projet “Iterambere ry’Umukenyezi Kazoza k’Umwana”, et de Mlle Jeanne Irakoze, slammeuse activiste, encourager  les jeunes filles à développer les talents, revient à les demander de croire d’abord en elles-mêmes. Parfois, les filles se font traiter de marginales parce qu’elles ont osé dire “non” aux sollicitations qui les déroutent. Mais si elle  persévère, les gens diront qu’elle avait bien raison, c’est ainsi que nous devrions tenir face aux préjugés. Ces Jeunes Entrepreneuses et Lumières des filles burundaises ont insisté et invité leurs paires à  apprendre à dire “Non” quand il le faut.

Les échanges ont été clôturés par un mot de marque et d’encouragement aux jeunes ayant pris part à cet “Échange-Débat”  par le Représentant de l’UNFPA Burundi, Mr. Judicaël Elidje  ‘Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde car le changement commence en effet par soi-même […]Ainsi, j’espère qu’ensemble nous allons transformer le Burundi’.

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