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L’UB et l’ENS organisent conjointement deux masters en didactique

©Jimbere | Dans un amphithéâtre de l’Université du Burundi

Il s’agit du master en didactique du français langue étrangère et le master en didactique des sciences. L’offre permet aux deux universités de mutualiser l’investissement que requiert l’organisation de deux masters.

« L’Université du Burundi (UB) seule ne peut assurer toutes les surcharges que suppose l’organisation des masters. Il faut une collaboration avec d’autres universités, tant publiques que privées, pour un échange des ressources humaines », explique Valos Runyagu, Directeur de l’assurance qualité à l’UB.
Ainsi, le master de didactique du français langue étrangère en est à sa deuxième année, avec 87 étudiants (43 en 1ère année et 44 en 2ème) en provenance d’universités locales, publiques et privées. Quant à celui de la didactique des sciences, les inscriptions en première année sont en cours, et la classe ne devrait pas compter plus de 40 étudiants.

On se rappellera que l’ordonnance ministérielle n°610/596 du 04 avril 2017 portant création et organisation du second cycle universitaire prévoyait la mise en place de 20 masters. Mais actuellement, seuls 10 ont été effectivement lancés et fonctionnent normalement. Parmi ces masters, l’UB et l’ENS organisent conjointement les masters en didactique.

« Les deux universités devaient capitaliser les ressources humaines et financières »

Adelin Mperejimana, le responsable du master en didactique du français langue étrangère, donne une autre raison qui explique la conjugaison des efforts dans l’organisation conjointe du master: «On ne peut pas organiser un master dans deux institutions alors que leurs lauréats auront la même finalité ». Le même responsable fait savoir que « sur le plan organisationnel, le master est très différent du baccalauréat, car pour le premier il faut des spécialistes capables d’encadrer de manière satisfaisante les étudiants. Pour ce faire, les deux universités devaient capitaliser les ressources humaines et financières ».

Ainsi, chaque cours est assuré par deux spécialistes (au moins de niveau doctoral), l’un s’occupant de la partie théorique, l’autre de la pratique. Nadia Muhoranamana, étudiante de l’UB va dans le même sens. D’après elle, « le master conjoint présente l’avantage de rapprocher les étudiants en provenance de plusieurs endroits. Les enseignants qualifiés sont en nombre suffisant et cela améliore la qualité de l’enseignement ».

Vous saurez qu’aucune classe de master ne compte plus de 45 étudiants, ce qui est important dans l’amélioration de la qualité de la transmission du savoir. « Même si le niveau des étudiants est irrégulier, du fait qu’ils proviennent de plusieurs universités », explique-t-on delà l’UB.

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