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Général-Major Evariste Ndayishimiye, le plus puissant des jeunes

Cercle Hippique, Bujumbura les 27 et 28 octobre 2020 - Le Président de la République rencontrait les jeunes intellectuels et jeunes entrepreneurs à succès lors de la première édition de Youth Impulse/jimbere

De mémoire, le Burundi n’avait eu de Président pro-jeune comme l’est l’actuel Chef d’État. Et pas que de la bouche seulement…

Le natif de Giheta pose depuis son ascension à la magistrature suprême des actes concrets qui prouvent qu’il a compris l’urgence qu’imposent les rêves non-réalisés d’une partie de la jeunesse dont l’attentisme a longtemps fait croire qu’une place dans la fameuse Fonction publique était l’unique gage de réussite sociale.

Une idée reçue, plutôt une illusion, que le Chef de l’État se dépense nuit et jour à déconstruire. Car les chiffres font froid dans le dos : à l’issue du recensement digital des jeunes diplômés au chômage dans tout le Burundi mené dès l’entame de son mandat par le Ministère de l’Intérieur via la startup Mediabox, en 2020, il s’est avéré qu’il y a 286.515 chômeurs dans le pays, dont 132.483 femmes et 153.957 hommes. Ces chiffres indiquent également que 86% des jeunes chômeurs qui se sont manifestés ont le niveau secondaire, près de 10% sont passés à l’université et 1,3% se sont limités au primaire. Complétez ce tableau déjà préoccupant par la précision de l’ISTEEBU : 43,7% des ménages du Burundi sont pauvres (Enquête Intégrée sur les Conditions de Vie des Ménages au Burundi de 2019-2020). Cela veut dire qu’en général, les familles dont sont issus les jeunes chômeurs burundais ne sont pas capables de leur fournir un petit capital de démarrage pour se lancer ne fut-ce que dans l’informel…

Promotion politique des jeunes

 Et c’est ici qu’intervient le Président : premièrement en soulignant que la jeunesse a voix au chapitre dans la gestion du pays. Depuis 2020, des centaines de jeunes ont été placés par décret présidentiel ou recrutement dans les nombreuses entreprises paraétatiques (Obuha, ARB, Regideso, ISABU, ARCT, etc) ainsi que dans les institutions publiques (Présidence, ministères, ambassades, etc).

Deuxièmement, en dégainant l’argument central, le Fbu, pour répondre au cycle vicieux du chômage au Burundi : face à un secteur privé formel faible, les plus grands employeurs restent l’État et le secteur informel. Pour se passer des deux, il faut donc foncer vers l’entrepreneuriat. Mais comment s’y prendre quand on n’a ni capital, ni connaissances dans le domaine ? C’est là que le Président Ndayishimiye a placé sa réponse phare aux attentes de la jeunesse. D’abord, pour relever le défi de l’employabilité des jeunes, le Président « Ami des jeunes » a initié à Karusi le projet de construction d’un grand centre de formation professionnelle, technique et de perfectionnement, qui ambitionne de recevoir en formation 1000 jeunes par an pour, d’une part, renforcer les compétences et d’autre part, les former aux métiers porteurs de croissance économique.

 Le fameux capital

Ensuite, pour les accompagner, le Président Ndayishimiye mettra en place le PAEEJ, Programme d’Autonomisation Économique et d’Emplois des Jeunes. Cette institution lancée en avril 2021 a été dotée d’un capital de départ de 48 milliards Fbu. Avec de vastes ambitions : centraliser tout soutien à l’entrepreneuriat des jeunes au Burundi, financer au moins un projet ou une entreprise des jeunes sur chacune des 2.911 collines du pays, accompagner les jeunes scolarisés ou pas sur le marché de l’emploi et les intégrer dans le circuit formel de production économique, etc. Un dispositif de financement qui comprend également la BIJE – Banque d’Investissement des Jeunes du Burundi (capital social : 10 milliards Fbu) ainsi que le FIGA – Fonds d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement initialement doté de 2 milliards Fbu pour appuyer les projets issus de la BIJE.

Enfin, avec la lutte contre le chômage inscrite parmi les 6 priorités de son septennat, il est logique que le Président Ndayishimiye porte l’agenda Jeunes à cœur : avec plus de 60 % des Burundais ayant moins de 30 ans sur une population de ~12,5 millions d’âmes en croissance démographique annuelle de 3,1%, le tout sur 27 834 km², la sagesse impose de diversifier les métiers pour réduire la pression sur le foncier et profiter intelligemment de la démographie et de l’emplacement géostratégique du Burundi au cœur de l’Afrique des Grands-Lacs.

Quoique âgé de 53 ans, le Président Évariste Ndayishimiye aura été le plus puissant ambassadeur de la jeunesse au Burundi. Et celle-ci attend encore plus de résultats concrets en 2022…

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