Le Burundi était le seul pays de la sous-région à avoir des institutions hôtelières non-cotées. Un défi en passe d’être levé grâce à l’expertise menée sous l’égide de l’Office National du Tourisme (ONT).
Selon les chiffres donnés par le directeur général de l’ONT, le Burundi recense 516 institutions hôtelières sur son territoire. Bras droit du secteur touristique, leur bonne image est cruciale pour une bonne santé de tout ce qui a trait au tourisme. « C’est pour cette raison, explique Léonidas Habonimana, DG de l’ONT, que nous avons mis en place un comité d’experts en matière de classification des hôtels pour qu’ils puissent inspecter les nôtres et les classer selon les canons en vigueur dans la sous-région. »
Une classification qui comporte plusieurs avantages: « Cela garantira que les infrastructures touristiques sont dans les normes et les visiteurs auront la tâche facile quant au choix du lieu de leur séjour », poursuit M. Habonimana.
Le lancement du processus de classification des infrastructures d’hébergement burundaises s’est déroulé au Royal Palace Hotel, qui a d’ailleurs obtenu une note maximale de 100% après un passage minutieux des assesseurs dans les services de l’établissement.
Au niveau national, le travail des experts se poursuivra pendant un mois. Ils se rendront dans toutes les provinces où ils contrôleront les services y rendus. Les hôtels jugés aux normes comme cela a été le cas avec le Royal Palace Hotel seront par après cotés sur une échelle allant d’une à cinq étoiles.
– Permis/licence d’exploitation en cours de validité
– Drainage
– Désignation des chambres
– Coffre-fort
– Lavabos
– Cabinets de toilette
– Évacuation des déchets
– Évacuation et traitement des eaux usées
– Traitement anti nuisible
– Approvisionnement en eau
– Service de communication
– Système de sécurité
– Système anti-incendie
– Sécurité électrique
– Premiers secours
– Qualifications/Expérience du personnel de direction
– Qualifications/Expérience des chefs de service
– Santé/Examens médicaux
– Assurance des biens
