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Les universités à Gitega et Ngozi en mode Light Award

Lancé par l’Université Lumière de Bujumbura (ULBU) pour booster le sens de l’entrepreneuriat chez les étudiants, Light Award a effectué une descente dans les provinces pour inciter les étudiants à participer massivement à cette compétition dont le lancement officiel est prévu ce lundi 4 mars 2019

Mercredi 27 février, Gitega, la capitale politique du pays, première à recevoir les organisateurs de la compétition. Comptant parmi les institutions supérieures qui se sont distinguées lors de la première édition en ayant notamment enregistré un gagnant dans les trois premiers qui ont ébloui les jurés par leurs projets, l’Université Polytechnique de Gitega (UPG), semble être décidée cette année à rectifier le tir et gravir toutes les marches du podium, lors de la consécration des lauréats 2019 du Light Award. Ce sera le 24 mai prochain.

Une détermination matérialisée par un grand nombre d’étudiants attentifs dans la salle de conférence de l’université. Les autorités n’étaient pas en reste. Présent pour encourager ses poulains, le directeur académique se félicite de l’initiative de Light Award. « Nous sommes enchantés de vous accueillir dans notre université car votre mission cadre merveilleusement avec la nôtre. » Et de souligner : « Notre but est de faire les jeunes burundais des clairvoyants qui anticipent les graves problèmes dus au chômage en leur inculquant l’esprit entrepreneurial. »

Après une brève présentation des partenaires de Light Award : Empower Burundi, l’Ambassade des États-Unis d’Amérique au Burundi, Spears Connect Burundi, Ufanisi et le Magazine Jimbere, Jonathan Bright de l’équipe organisatrice, est revenu sur les astuces pour qu’un projet puisse remporter une palme dans le Light Award.

Lui-même coach en entrepreneuriat, il a exhorté les potentiels concourants, à miser sur l’originalité de leurs propositions. Un conseil qui a intéressé un étudiant des sciences de l’environnement. A la fin de la rencontre, il aura glissé à un de ses camarades : « Tu sais, ce qu’on nous disait en classe sur l’entrepreneuriat écologique, on pourrait en tirer un sacré projet, non ? »

La question de la confidentialité

La multiplication des universités privées étant un vivier d’établissements de l’enseignement supérieur dans lequel Light Award peut apporter sa bonne nouvelle, les organisateurs du concours étaient le lendemain matin dans une salle comble de l’Université de Ngozi.
Et comme à l’UPG, les autorités de l’institution ont rehaussé de leur présence les cérémonies de présentation du prix. Le recteur a tenu lui-même à y être depuis le début jusqu’à la fin de la rencontre: « Normal, de telles initiatives sont tellement rares que celles qui existent méritent un soutien indéfectible », aura martelé l’abbé Apollinaire Bangayimbaga.

Intéressés et dynamiques, les étudiants ont posé des questions plus que pertinentes par rapport à la compétition. La sécurité et la confidentialité des projets proposés a été celle qui est revenue plusieurs fois. « Comment être sûrs que l’on ne va pas nous piquer nos projets et que ces derniers finiront par profiter aux autres ? »
Une équivoque qu’a tenu à lever Armel Ishimwe, le chargé de la communication à l’ULBU : « Vous n’avez rien à craindre. Vos candidatures seront dans de bonnes mains. Les gens qui les traiteront sont des professionnels intègres ».

Au terme de cette croisade, l’équipe de Light Award s’est rendue à l’Université East African Leadership University de Muyinga en son campus de Ngozi pour également faire part à ses étudiants la philosophie du concours.

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