Ce projet de 3.464.570 $ profitera à plus de 150.000 femmes enceintes et 500.000 enfants de moins de 5 ans, y compris 130.000 nouveau-nés, et permettra de renforcer les capacités des formations sanitaires dans quatre provinces (Cankuzo, Kirundo, Ngozi et Rutana).
Le choix de Cankuzo, Kirundo, Ngozi et Rutana n’est pas le fruit du hasard, selon Jeremy Hopkins, Représentant de l’UNICEF au Burundi: les statistiques du dernier rapport du recensement national de la démographie sanitaire de 2016-2017 montrent que ces provinces enregistrent les taux des consultations prénatales les plus faibles du pays. Du coup, les fonds reçus par l’UNICEF permettront d’y fournir les centres de sante et hôpitaux en termes d’équipements et matériel, de former un personnel qualifié pour la prestation des services de santé maternelle et néonatale de meilleure qualité.
Résidant normalement à Kigali, Takayuki Miyashita, l’Amb. du Japon au Burundi a tenu à faire le déplacement pour marquer par sa présence l’intérêt qu’il porte à ce projet. Ryuichi Kato, Directeur général de la division Afrique au sein de la JICA, l’Agence japonaise de coopération internationale a fait de même en provenance du siège de ladite agence. Tokyo assure par la voix de l’Amb. Miyashita que « le Japon restera toujours engagé dans le domaine et la santé des Burundais ».
Le Gouvernement burundais était représenté par le Dr Joselyne Nsanzerugeze, assistante du ministre. Elle a loué « la noble initiative qui va sûrement profiter aux populations locales des zones d’intervention ».
Ce projet en est au deuxième round, le premier ayant été exécuté dans les provinces de Mwaro et Gitega.