Exploit pour l’ancienne choriste, étudiante en Chine, qui remporte à Nanjing le 1er prix dans la catégorie «Chanson» de la Foreign Talent Association pour sa toute première édition
Native du Quartier 3 à Ngagara, Merveille commence ses jours comme la plupart des jeunes de la localité sur les sons de la cloche de l’Église Saint Joseph… de quoi donner des envies de chorale dès le bas âge. Petite, elle accompagnera sa grande sœur, qui est parmi les membres fondateurs du groupe Seraphim’s Songs.
En 2008, alors qu’elle n’a que 11 ans, Merveille est régulière aux répétitions du groupe, passionnée. Olivier Nduwimana, alors leader de la formation, découvre rapidement qu’elle a quelque chose dans le ventre. Il la pousse à beaucoup travailler sa voix, et en quelques années seulement, Merveille devient la pièce maîtresse du groupe, la leader de la deuxième voix, et la soliste en herbe.
La pleine ascension tombe en 2012. Merveille est dans la chanson «Impundu», au côté de Gloria Mugisha et d’autres membres du groupe. Le clip vidéo est sélectionné, puis permet au groupe d’être nominé en Côte d’Ivoire, à la célèbre compétition continentale, les «Kora Awards» édition 2012. Le groupe surprend tout le continent en remportant le premier prix du meilleur groupe religieux. Une première pour le Burundi.
Au pays ou ailleurs, elle se démarque
Après l’école secondaire, Merveille part en Chine pour ses études universitaires en affaires internationales au Nanjing University of Aeronautics and Astronautics. Celle qu’on surnomme « Meili » ne va pas tarder à démontrer son talent, remportant le « Talent Show » de son campus à trois reprises, avec la première ou la seconde place.
Star étrangère dans la ville de Nanjing, elle parviendra même à décrocher la seconde place dans la province de Jiangsu, au cours d’une compétition où il s’agissait de ne chanter qu’en langue chinoise. Elle a par la suite commencé à se produire lors de différentes cérémonies, interprétant notamment les hymnes de différents pays.
Merveille Mugisha a déjà sorti deux chansons, « I won ‘t let you go » et « Ntukate ». Elle travaille sur une troisième, qui s’intitule «Burundi boy.»
Son principe : « I do the best and God does the rest. »