Du 25 au 26 septembre, se rencontrent à Bujumbura 15 fédérations africaines de football francophones avec une délégation d’experts de la FIFA dans un séminaire de deux jours sur le Fifa Forward Development Programme, initié en 2016. Sur 4 ans, à travers le programme, la FFB s’attend à bénéficier d’un appui de 6 millions de $, « insuffisants au regard des besoins ».

« Afin de combler les besoins opérationnels et soutenir les projets de développement des associations, FIFA Forward finance à raison de 6 millions $ chaque fédération, sur un délai de 4 ans, avec un 1 million de $ supplémentaire pour les associations aux revenus annuels inférieurs ou égaux à 4 millions de $, dans l’optique de couvrir notamment les frais de déplacement des équipes nationales et l’achat d’équipements », a précisé Daniel Krebs, chargé du Département des infrastructures à la Fifa, lors de l’ouverture du séminaire ce lundi au Roca Golf Hotel .
Ensuite de glisser : « Depuis 2016 [lors de l’initiation du projet], le Burundi a doté de terrains synthétiques 8 associations provinciales de football, d’où la motivation à la Fifa de choisir le pays pour abriter cette deuxième réunion africaine [la première ayant eu lieu au Malawi pour les pays anglophones, mai dernier]. La FFB a donc été efficace dans ses projets de développement du football à long terme notamment en affichant une bonne gestion des fonds fournis par la Fifa ».
En outre, ces fonds octroyés pour financer les projets de construction des infrastructures sportives, notamment la construction des stades et les tribunes, les centres techniques, l’éclairage des stades, l’équipement des centres en instruments sportifs et les déplacements des équipes nationales, n’arrivent à couvrir tous les besoins de la FFB : « Chaque année, le soutien [1,5millions $] que nous recevons de la Fifa appui énormément nos activités et projets. Mais, il se trouve que ces fonds sont insuffisants au regard de nos besoins », a indiqué Moustapha Samugabo, deuxième vice-président de la FFB.
Des propos appuyés par un entraîneur d’une équipe de la Primus Ligue qui a préféré l’anonymat : « Les clubs vivent dans l’austérité. Les stades ne sont pas éclairés, et certains n’ont même pas des chaises pour les places assises. L’exemple le plus frappant : au stade Intwari, les projecteurs installés depuis plusieurs années font office d’épouvantails. »
