
Ce jeudi 30 janvier 2020, l’entreprise Glice Burundi qui opère dans le recyclage d’objets électroniques, organisait une formation à l’endroit des jeunes scouts de la région Imbo sur le fonctionnement, la réparation et l’installation des panneaux solaires. Un projet qui s’inscrit dans un partenariat entre Mediabox, Glice Burundi et le Magazine Jimbere.
Selon le rapport Doing Business 2020, le Burundi se classe à la 184ème place, avec un score de seulement 26,4% pour ce qui est du critère d’accès à l’électricité, alors que le Rwanda, premier pays de la sous-région est à la 59ème place avec 82,3 %, talonné par le Kenya, à la 70ème place avec 80,1%. La migration vers l’énergie renouvelable s’avère donc être une des voies de sortie possibles.
« Nous avons un don précieux : le soleil avec ses rayons lumineux. Il faut en profiter au maximum », soulignera Dikson Mutanga, coordinateur du projet « Education For All » dans Glice Burundi, et formateur du jour. Selon lui, l’un des objectifs principaux de leurs activités est « d’inculquer aux jeunes, des compétences sur le fonctionnement de la cellule solaire photovoltaïque, les techniques de réparation et d’installation des panneaux solaires, tout en sachant distinguer les originaux des pirates. »
Cette vulgarisation de l’énergie solaire est un projet qui s’inscrit dans un partenariat entre Mediabox (digitalisation des données et intelligence décisionnelle), Glice Burundi (recyclage et promotion des énergies vertes) ainsi que le Magazine Jimbere (information et promotion de l’éducation).
La jeunesse, au centre du projet
Pour espérer toucher plus de personnes, le programme vise essentiellement les jeunes, le Burundi de demain. « Ce sont eux qui ont l’âge d’apprendre et de travailler dans le domaine technique. Les panneaux solaires constituent la révolution dans le secteur de l’énergie. Lorsque le Burundi aura beaucoup de techniciens sachant manipuler, installer et réparer les panneaux solaires, sans doute que le pays connaîtra le développement tant envié », avancera Dikson.
Pour Dieudonné Akimana, un des jeunes formés avec un bac en génie électrique, ces notions apprises « sont très utiles, d’autant plus qu’il s’agit d’un domaine innovant dans un secteur qui n’est pas encore assez exploité ».
Quant à Francine Havyarimana, étudiante à l’Université Sagesse d’Afrique, elle estime que les filles devraient s’impliquer beaucoup plus dans les domaines techniques, citant la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique: « Le temps des domaines propres aux hommes est révolu ».
