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Urunani échoue aux portes de la BAL

En battant Urunani (62-71), ce dimanche 27 novembre 2022, dans la petite finale du tournoi Elite 16 qui se déroulait en Afrique du Sud, City Oilers de l’Ouganda a douché tous les espoirs de voir enfin un club burundais Urunani disputer la Basketball African League (BAL). Une élimination qui laisse un goût amer aux fans d’Urunani, eux qui avaient vu une équipe renforcée par des recrues étrangères sensées élever le niveau technique et athlétique de l’équipe.

Jouer 5matchs, aussi intense, et cela en 6 jours seulement, a peut-être fait craquer le champion burundais dans cette compétition qualificative. A Johannesburg, 8 équipes classées dans la division Est de l’Afrique étaient en lice pour décrocher trois tickets pour la BAL. Face aux ougandais de City Oilers, lors de la dernière rencontre cruciale pour une qualification directe, l’effectif d’Urunani a montré quelques signes de fatigues et de maladresses qui leur ont coûté cher.

Au cours de la rencontre, Urunani a été surclassé par l’adversaire. Ses joueurs étaient à 38 % au shoot à mi-distance tandis que City Oilers   était à 48%. La réussite aux tirs derrière l’arc de cercle avoisinait les 25% chez les ougandais alors que les burundais, d’habitude habile dans cette exercice, n’était qu’à 20%. Côté ballons perdus, Urunani a vendangé 3 de plus que l’équipe ougandaise (19 contre 16).

Lors de la demi-finale, Urunani avait sombré face au Ferroviario De Beira du Mozambique dans quasiment les mêmes conditions que le match de la 3ème place. Dominés dans les airs ,19 rebonds de moins que leurs adversaires (55 contre 36), la défense des bleus et blancs n’a pas pu contenir les pivots adverses avec 44 points marqués dans la peinture alors qu’Urunani en avait mis 22, terminant le match sur une défaite (68 – 62).

Quid de l’apport des recrues et renforts  

C’est clair que cette élimination est un échec. Ce club avait tout mis en place pour se renforcer afin de se qualifier. Des renforts du Burundi notamment Ndikuriyo Richard et Akimana Landry, sans oublier des recrues internationales comme Baru Adjehi l’ivoirien, Adonis Filer l’américano- rwandais et Timajh Parker de la République Dominicaine. Et pour couronner le tout, un entraineur espagnol Joseba Inaki Garcia Martin arrivé sur le banc de l’équipe à deux semaines de la compétition. Sans vouloir critiquer ses choix tactiques, ou les performances en demi-teinte de certains joueurs supposés porter l’équipe, il s’est avéré qu’il y avait un déficit de taille dans les postes arrières du club burundais. D’ailleurs, cela se remarque dans la récupération des ballons qui rebondissaient au cercle après des tirs adverses. Les rares pivots du Burundi qui allaient dans les rebonds étaient obligés de faire un double travail : surveiller de près les pivots adverses et batailler sur les rebonds défensifs et offensifs.

Après cette désillusion, une question est sur toutes les lèvres des inconditionnels du ballon orange : maintenant qu’Urunani n’a pas atteint son objectif ultime, va-t-elle garder ou limoger son entraineur espagnol ?

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