Du 18 au 22 novembre, le Burundi Business Incubator (BBIN) appuyé par la Brarudi et une dizaine d’autres acteurs du secteur privé, se joignait au monde entier pour célébrer la Semaine de l’entrepreneuriat sous la houlette du Ministère de Commerce, de l’Industrie et du Tourisme. Retour sur les grands moments.
???? Lancement de la Semaine entrepreneuriale au Zion Beach par Jean Marie Niyokindi du @MinCommerce. Organisée par @bbin_burundi en partenariat avec la @brarudi_sa, le thème à l’honneur : « #Entrepreneuriat inclusif pour un #développement durable »#Burundi #youthskills #SME2019 pic.twitter.com/VLgN8nPKJ0
— Jimbere (@JimbereMag) November 18, 2019
Pour cette semaine, le BBIN avait choisi de passer à la vitesse supérieure en adoptant un calendrier très chargé : au premier jour, après le lancement officiel au Zion Beach par le ministre Jean-Marie Niyokindi suivi d’un panel sur l’entrepreneuriat inclusif, dans l’après-midi se tenait du speed business dating, une rencontre avec les entrepreneurs en herbe avec des modèles. Le jour suivant a noté une conférence-débat sur l’entrepreneuriat et la protection de l’environnement, avant de donner place à un marché de vente, clôturé ce samedi par la 7ème édition de la compétition Shika.
L’entrepreneuriat inclusif au Burundi, un mirage ?
18 novembre. Lors du panel composé par Caecilia Wijgers, ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Burundi, Ginette Karirekinyana vice-présidente du CFCIB, Athanase Nsabumwami chargé de la communication au ministère de Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Sacha Rwamibango chargé des affaires institutionnelles au sein de la Brarudi et Pierre Claver Nduwumwami, Directeur du comité exécutif du BBIN, différentes approches définitionnelles autour du thème de l’édition : « L’entrepreneuriat inclusif pour le développement durable », seront émises avec un point commun : « Il a l’objectif de solutionner les problèmes sociétaux en respectant la dimension éthique et la protection de l’environnement. Il est inclusif dans ce sens qu’il fait intervenir toutes les couches de la population auparavant exclues : les femmes, la population rurale, les personnes handicapés, … ».
Le cas au Burundi ? A travers leurs interventions, les jeunes ont montré que l’entrepreneuriat inclusif est loin d’être une réalité dans le pays. Par exemple, Éric, ce jeune entrepreneur en herbe, qui se plaindra des « défis liés surtout à l’accès aux capitaux et aux instances de prises de décisions ». De son côté, Régis Bigirindavyi, un malvoyant qui a participé aux cotés de 8 sourds-muets, rappellera le « manque de programme de financement approprié pour cette catégorie de la population. »
Prenant parole, le Directeur du comité exécutif de BBIN, a fait savoir que leur organisation encadre et appuie les initiatives des entrepreneurs en herbe et les personnes vivant avec un handicap, avant de lancer un appel vibrant au gouvernement et au secteur privé : « Certaines catégories de la population ont besoin d’un appui technique et financier spécifique. Ils sont capables de contribuer au développement intégral et effectif du pays. »
???? La #SMEBurundi2019 s’est clôturée hier avec la finale de la compétition Shika Awards remportée au terme d’un pitch de 7 candidats finalistes par @aniellaniyo, à la tête d’@AhezaI œuvrant dans le traitement, la transformation et la revalorisation des déchets#Burundi #business pic.twitter.com/NxuQfk7X76
— Jimbere (@JimbereMag) November 23, 2019
Shika 2019, un projet écologique (encore) à l’honneur
Au total, 19 participants auront pu participer au concours. Parmi-eux, 7 vont atteindre la finale. Aniella Niyondiko Directeur General d’Aheza Iwacu Surl, avec son projet de traitement, transformation et revalorisation des déchets, a été la grande gagnante, empochant un chèque de 5 millions. Le second, Parfait Mugisha, Directeur General de Health Care for Community, une entreprise qui propose des services sanitaires (appui, suivi et conseil), s’est vu octroyer une enveloppe de 3 millions. Un 3ème prix de 2 millions a été decerné au projet de production du jus de canne à sucre d’Irambona Christophe.