L’aventure CAN est terminée pour les Hirondelles. Mais elle laisse des traces tant sportives qu’extra-sportives. En ce 1er juillet où le Burundi célèbre le 57ème anniversaire de son Indépendance, de belles images d’un peuple uni autour d’un même objectif auront fait le bon temps des réseaux sociaux. Récit.
Intamba, plus que des garçons qui tapent dans le ballon
Les mains posées fièrement sur les poitrines, « Burundi Bwacu » chanté en chœur et une salve d’applaudissements suivant les dernières notes de l’hymne national, ainsi commençaient toutes les rencontres des Hirondelles dans (presque) tous les endroits du pays.
Burundi-Egypte, si loin si proche! Mettant de côté leurs différends, le temps des trois matchs, on a vu un peuple se liguer derrière une équipe défendant vaillamment l’honneur des couleurs nationales. Les mêmes « yoooooooo » à chaque occasion ratée et les mêmes « mxiouuuuuh » à chaque but encaissé, furent des moments exceptionnels, avec cette communion.
Se fringuer en rouge vert blanc a été une tendance pour plus d’un(e), particulièrement à Bujumbura.
Mettre sur les murs, statuts et stories des réseaux sociaux nos Intamba alors que Ronaldo, Messi et cie régnaient jusque-là en maîtres absolus, était admirable à voir.
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— Jimbere (@JimbereMag) June 22, 2019
Le « Mutombola bashing »
C’est comme un classique dans le foot. Quand une équipe perd un match, c’est de la faute, à tort ou à raison, du coach. Alain Olivier Niyungeko en a subi l’amère expérience. Ses choix caractérisés par l’inconstance dans le schéma du jeu ont suscité bon nombre de polémiques.
⚽️ Le sélectionneur du #Burundi "Mutombola" sous les feux des critiques pour son premier match de la CAN: "Un procès pas trop juste" https://t.co/ZyUGjfGz8W pic.twitter.com/HTU6BwLsUR
— Jimbere (@JimbereMag) June 26, 2019
N’alignant pas un onze type tout au long de CAN, il n’a pas été en odeur de sainteté. Ses remplacements jugés tardifs n’ont fait qu’attiser les diatribes de ceux qui voulaient voir surtout le jeune Mohammed Amissi exhiber son talent lors de ce grand rendez-vous africain. Alors que ses entrées en plein match avaient souvent changé le cours du match en amicaux, l’ailier du Nac Breda n’a pu que pu grignoter quelques minutes, sauf pour le der des ders où il a été titularisé. Carburants à tout cela, les détracteurs de Mutombola n’ont pas chômé.