Afin d’établir une assise solide en matière de Santé Sexuelle et Reproductive, la vision renouvelée de Menyumeshe portée par l’AGE mise aussi sur la promotion du bien-être dans le milieu scolaire
En arrivant au Lycée Communal de Murima en commune Kayanza, la première chose qu’on constate est une école entourée de plusieurs ménages. Décor presqu’identique au Lycée Communal de Kiganda ou une rue passe dans la cour de l’école. Cela n’est pas du tout différent à l’ECOFO Rutegama en Commune Gitega où une route passe en bas de l’école. « Tout cela handicape le confort dans lequel l’étudiant doit étudier. L’Approche Globale Ecole insiste sur le fait que l’école doit être un milieu propice, sain et sécurisé qui garantit l’épanouissement physique, émotionnel, mental de l’élève tout en le protégeant des accidents éventuels », croit savoir Alexandre Niyonsaba jeune volontaire dans le réseau Kiganda.
Le Directeur du Lycée Communal de Kiganda, Remy Ndikumana abonde dans le même sens et fsutige le fait qu’une route passe dans la cour intérieure de l’école ː « Evidemment qu’on est exposé avec cette route qui passe par ici, cela représente un grand risque pour la sécurité personnelle et prévention des blessures, c’est aussi un objet constant de distraction. »
Les élèves mobilisés pour le confort et l’assainissement de leur milieu d’étude
Remy Ndikumana continueː « Nous nous sommes alors entretenus avec les élèves pour établir un plan d’actions à mener dans l’objectif de faire de notre école un endroit propice à la croissance et au développement à la bonne santé mentale tout en veillant à ce qu’il n’y ait plus des recoins favorables à la toxicomanie, dépendances et comportements connexes, ainsi nous organisons des activités de propreté, nous avons planté aussi des plantes ornementales que nous arrosons régulièrement. Ce qui fonctionne à merveille surtout avec la mise à contribution des veilleurs, un autre objet de satisfaction à mettre au crédit de l’AGE, l’implication de tous ceux qui interviennent dans la vie scolaire sans exception aucune », se réjouit le directeur.
Jean Berchmans Matesoest directeur de l’ECOFO MURIMA, en Commune scolaire de Kayanzaː « Ensemble avec les élèves dans l’objectif de créer un climat scolaire positif nous avons fait une clôture, Notre seul regret c’est qu’elle n’est pas faite en matériaux durables. Il y a aussi d’autres initiatives de la part des élèves comme les travaux de propreté afin de faire de notre l’école un lieu privilégié pour toute forme d’apprentissage, et un véritable milieu de vie. », signale
Paul Mbazumutima père-éducateur au Lycée Communal de Kiganda fait savoirː « Les élèves ont eux-mêmes compris qu’un environnement physique et un milieu social, à la fois sains, sécuritaires et bienveillants favorisent l’apprentissage et contribuent à leur développement positif de l’élève sur les plans physique, social, cognitif et émotionnel. De leurs propre chef, ils organisent des activités allant dans ce sens et notre obligation et de leur apporter le soutien continu pour l’établissement et le maintien de relations positives au sein de l’école et de la communauté scolaire, la prise en considération des caractéristiques de l’école, des aires scolaires et des alentours de l’école (p. ex., bâtiments et terrains, chemins menant à l’école, installations dans la communauté scolaire), nous intervenons aussi dans la prise en considération de la disponibilité de matériel et d’équipement appropriés qui servent à divers usages dans la vie de l’école. »
Par ailleurs, Diomède Niyonzima, enseignant à L’ECOFO Rutegama note une certaine volonté à coopérer dans les travaux de propreté de la part des garçons qui n’était pas du tout observée avant ce qui est à mettre sur le compte pas du tout le cas de L’AGE, affirme celui-ci. Ce qui pour lui est synonyme de la volonté de pérennisation des acquis de l’AGE.
