L’un des points ayant fait l’étude du Conseil des Ministres du 08 mai 2024: une note sur la certification du café burundais par rapport à la nouvelle réglementation de l’Union européenne contre la déforestation, qui a été présentée par le ministre en charge de l’Environnement et de l’Agriculture.
En effet, à partir de décembre 2024, l’UE appliquera le Règlement européen contre la déforestation et la dégradation (RDUE), dont les dispositions visent l’interdiction aux entreprises de placer des produits liés à la déforestation et à la dégradation des forêts sur son marché.
Le café et ses dérivés (torréfié, décaféiné, coques et pellicules, succédanés) fait partie des sept produits frappés par cette réglementation, alors qu’il est l’un des principaux produits d’exportation du Burundi. À noter: les plantations visées sont celles qui datent après le 31 décembre 2020.
Ainsi, l’UE imposera désormais notamment aux opérateurs agricoles l’obligation de produire les coordonnées géolocalisées montrant les pieds des plants épinglés par la réglementation desquels les récoltes sont issues, en plus du signalement clair de la période de récolte, pour s’assurer que cette dernière n’a pas conduit à la déforestation.
Par conséquent, « le Gouvernement du Burundi entend nouer un partenariat avec l’ONG Enveritas, pour s’occuper du travail de géolocalisation du verger caféicole burundais et attribuer le certificat ad hoc de non déforestation », afin que le café burundais continue à accéder au marché européen.
Un processus qui a reçu l’aval du Conseil des ministres pour continuer.