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Smartphone Film Competition : « Un futur sans plastique » remporte la première édition

De l’ambition mêlée à la créativité et à la modernité, le tout à l’aide d’un smartphone, voilà le met délicieux qu’a réussi à concocter l’IFB, avec l’appui de la compagnie de télécommunications Smart et de Huaweï, en organisant le Smartphone Film Competition dont la finale s’est tenue dans la soirée de ce samedi 12 octobre.

Inspirer, éduquer et faire découvrir le monde, avec cet outil que l’on préfère bien scroller en dévorant les œuvres d’autrui que les nôtres, c’est bien cela qui avait rassemblé les centaines de personnes à l’IFB. Au total, 26 court-métrages ont été déposés. Du côté de l’Institut, une grande satisfaction : « Oui. Il y a eu de l’intérêt et de l’engouement même si avant le dernier jour de dépôt des films, on avait reçu qu’un seul film », a commenté Olivier Jayne, Directeur délégué de l’IFB.

Les prix

Quatre prix ont été décernés, trois pour les premiers court-métrages et un pour le film qui a frappé dans l’œil du public. Par ailleurs, différents critères ont été pris en compte : le cadrage, la qualité du son, du montage, le message et le jeu d’acteur, comme l’a confirmé Justine Bitagoye présidente du jury. Après la délibération du jury, le court-métrage « Un futur sans plastique » de Gaël Joris Niyonzima a été déclaré gagnant, avec à la clé 600 000 Fbu et un smartphone de Huawei.

La deuxième place a été remportée par Elie Yuhi

Le second primé est celui d’Elie Yuhi avec un chèque 300 000fbu avec également un téléphone Huaweï. Et pour remplir le podium, le court-métrage de Kévin Ghetty s’est vu décerner le bronze : un chèque de 150 000 Fbu et un smartphone, aussi. Et, ce n’est pas tout … Pour honorer le choix du public, qui pour 3 jours consécutifs est venu assister à la projection de ces films, « Extravagance » de Charmille, avec 60 votes sur un total de 380 votants, a aussi été récompensé.

Pour la présidente du jury, le choix des gagnants n’aura pas été facile : « Tout au long du visionnage, on a eu l’occasion de constater et d’apprécier l’ingéniosité et la créativité de ces jeunes. Et différentes thématiques sensibles ont été aussi abordées comme l’environnement, les élections, la place de la femme dans la société, … ».

Parlant de son film l’heureux gagnant Gaël Joris Niyonzima a indiqué qu’il voulait transmettre un message de responsabilité à la jeunesse : « L’environnement ça nous concerne en premier lieu. Combattons le plastique tant qu’il est encore temps. »

Un projet tout ambitieux

« Sois ambitieux, rejoins-nous », pouvait-on lire sur les affiches publicitaires de Smart. Un défi que les jeunes cinéastes ont compris au premier coup, car « tout demandait de l’ambition, du travail et de la créativité », a confié Gaël-Joris Niyonzima l’heureux gagnant de cette compétition.

Olivier Jayne, relatant la genèse du projet, a informé que le projet a commencé depuis 2015 par l’Institut Français de Nairobi avec pour objectif : « mettre en avant les cinéastes amateurs, les professionnaliser et pourquoi ne pas dispenser des ateliers de formation et d’information. »


Olivier Jayne, Directeur délégué de l’IFB.

Sur le choix du thème de cette année « Nous en 2030 », le Directeur délégué de l’IFB a précisé que c’était un thème commun au niveau régional rassemblant différents instituts Français : « On a voulu permettre aux jeunes de se projeter dans l’avenir, éveiller leur responsabilité et constater ce à quoi ils aspirent. Ceci constitue en outre un outil d’étude », a-t-il affirmé.

Pour une première, loin d’être un simulacre divers, la compétition aura convaincu que le Burundi regorge des jeunes cinéastes de talent et que l’avenir du film se décentralise petit à petit vers les outils simples qui nous accompagnent au quotidien.

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