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Publi-Reportage

Avec « Ugushora » de l’entreprise TRAIDE, les marchés internationaux deviennent faciles à atteindre

Le projet « Ugushora », soutenu par l’Ambassade des Pays-Bas, a été officiellement lancé le 20 février 2024, au Donatus Center par l’organisation TRAIDE .

 « Ugushora » signifie exporter, comme l’a expliqué Thijs Rutgers, directeur pays de TRAIDE. Ce projet sera mis en œuvre ici au Burundi par TRAIDE en collaboration avec l’organisation Trade Mark Africa. Ce projet durera deux ans et a pour objectif d’encourager les entrepreneurs locaux à exporter leurs produits.

Une des réponses aux doléances de la récente table ronde

Thijs Rutgers, le Directeur pays de TRAIDE: « L’engagement du gouvernement burundais à attirer des investisseurs étrangers, illustré lors de la récente conférence des investisseurs en décembre 2024, est remarquable et ouvre la voie à de nouvelles opportunités »

Selon Thijs Rutgers, ce projet arrive comme une réponse aux incitations du gouvernement pour que les investisseurs viennent réaliser des activités ici au Burundi, notamment lors de la « Table ronde » des investisseurs qui a eu lieu en Décembre 2024 : « L’engagement du gouvernement burundais à attirer des investisseurs étrangers, illustré lors de la récente conférence des investisseurs en décembre 2024, est remarquable et ouvre la voie à de nouvelles opportunités. C’est pourquoi Ugushora est ravi de contribuer à la Vision 2040-2060, Burundi Économie Émergente, Burundi Économie Développée »

Une nouvelle dimension de l’intervention dans le domaine de l’entrepreneuriat

Ted Hunink, le chef de mission adjoint à l’ambassade du royaume des Pays-Bas au Burundi « Avec Ugushora, les Pays-Bas ajoutent ainsi une nouvelle dimension à leurs interventions dans le domaine de l’entrepreneuriat et du développement du secteur privé au Burundi, constituant ainsi une suite logique à nos initiatives existantes »

Selon Ted Hunink, le chef de mission adjoint/chef de coopérations à l’ambassade du royaume des Pays-Bas au Burundi, outre la vison 2040-2060, ce projet s’inspire également du PND 2018-2027. Il vient concrétiser l’engagement des Pays-Bas à accompagner le Burundi dans la réalisation de ses objectifs. « Avec Ugushora, les Pays-Bas ajoutent ainsi une nouvelle dimension à leurs interventions dans le domaine de l’entrepreneuriat et du développement du secteur privé au Burundi, constituant ainsi une suite logique à nos initiatives existantes », ajoute-t-il.

Il a conclu ses propos en soulignant que le projet Ugushora ne pourra atteindre ses objectifs sans l’implication active de tous les acteurs du secteur privé en général, et des institutions gouvernementales en particulier. Il a fait un appel au ministère du Commerce, à l’ADB, à la CFCIB, à l’OBR et à d’autres institutions pour qu’ils s’impliquent activement dans la réussite de ce projet.

Ugushora, un projet pour les cultures souvent négligées

Christian Nibasumba, le directeur pays de Trade Mark Africa au Burundi, a indiqué que ce projet se concentrera principalement sur les cultures à fort potentiel d’exportation souvent négligées, telles que les avocats, les huiles et les poissons. Il a également mentionné qu’ils examineront les cultures qui pourront apporter un plus grand avantage au Burundi par rapport aux autres.

Christian Nibasumba, le directeur pays de trade Mark Africa :« Nous travaillerons avec TRAIDE des Pays-Bas pour nous aider à comprendre comment un investisseur souhaitant investir au Burundi doit se préparer. »

Il a en outre  précisé qu’ils fourniront des formations aux entreprises sur les exigences pour exporter (documents, permis, certificats, etc.), l’exploration des marchés et l’utilisation de technologies modernes pour accéder aux marchés étrangers, ainsi que sur la manière d’identifier les produits nécessaires à l’exportation et leurs normes de qualité : « Nous travaillerons avec TRAIDE des Pays-Bas pour nous aider à comprendre comment un investisseur souhaitant investir au Burundi doit se préparer. »

Comme ce projet sera mis en œuvre au Burundi, il a conclu son propos en demandant aux agriculteurs et à tous les Burundais de soutenir ce projet, de partager les obstacles qu’ils rencontrent pour en connaître les solutions et maximiser les résultats.

Une réponse aux défis rencontrés par les entrepreneurs locaux

Marie Chantale Nijimbere, la ministre du Commerce

Marie Chantale Nijimbere, la ministre du Commerce, qui a officiellement lancé le projet « Ugushora », a remercié TRAIDE et Trade Mark Africa pour cette belle initiative dans le pays « Le projet dénommé UGUSHORA, Accès au marché en français, est une initiative qui vient répondre aux préoccupations soulevées par le secteur privé lors de la journée de réflexion dédié à l’export qui s’est tenu dans ces enceintes vers la fin de 2023 ». Elle a souligné que nul n’ignore que l’un des principaux défis auxquels sont confrontées les producteurs locaux est l’accès aux marchés suite au manque de technologies et d’investissement adaptées, au non-respect des normes propres de production, au manque d’information complète sur les exigences du marché et de la demande, au manque de culture de qualité sur tout le circuit de production. « Je suis convaincu que ce projet Ugushora, à travers ses différentes composantes, apportera une réponse concrète à ces défis en facilitant les échanges commerciaux, en renforçant les capacités des exportateurs et en améliorant la compétitivité des produits made in Burundi sur les marchés régionaux et internationaux. Ce qui par ailleurs permettra au micro, petites et moyennes entreprises bénéficiaires de ce projet à créer plus d’emplois, à créer de richesses et améliorer le bien -être des communautés bénéficiaires », a-t-elle déclaré.

Et de conclure en saluant l’initiative du modèle proposé par Traide Pays Bas et Trade Mark Africa : « Je crois que le projet Ugushora va aboutir à des impacts positifs spécifiques, mesurables, atteignable sur la durée du projet. En d’autres termes, qu’on sorte de la théorie pour passer à la pratique et qu’on aboutisse à Ugushora au moins et que ces produits ci haut cités parviennent à intégrer d’autres marchés régionaux et internationaux »

Article écrit par Emmanuel Ndagijimana

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