Dans un point de presse animé ce vendredi 21 décembre par le Réseau des enfants et Jeunes africains pour les droits humains, ce dernier est revenu sur sa lutte contre les violences basées par le genre
D’entrée de jeu, Pelès Ndayishimiye le président du REJADH a interpellé gouvernement, leaders religieux et acteurs de la société civile pour une action plus concrète en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre.
Parmi ses recommandations ; la vulgarisation y compris (la traduction en kirundi) de la loi n° 1/13 du 22 septembre de 2016 portant sur la prévention, la protection des victimes et répressions des auteurs des VBG, de surveiller de près les mouvements de sorties, des enfants et des jeunes vers l’extérieur du pays.
Aux leaders religieux, M. Ndayishimiye a réclamé de ces derniers un engagement dans la lutte contre les VGB et le trafic humain, de faire véhiculer des messages dans leur prédication et intervention d’éducation au respect de l’autre et des droits de l’homme.
Le REJADH est une initiative des jeunes africains unis pour la défense des droits humains. Née à Addis Ababa en Ethiopie en date en 2016, elle regroupe six pays à savoir le Burundi, la RDC, l’Ethiopie, le Mali, la Somalie, le Soudan du Sud, tous membres de l’Union Africaine. Au Burundi, le REJADH s’est déjà illustré dans différentes activités notamment le plaidoyer auprès du ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre pour l’adoption de la loi du 22 septembre 2016.