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Miss Burundi 2021 : des réponses aux questions que vous vous posez

Alors que le vote bat son plein, et que les préparatifs continuent du côté des reines de beauté, des inquiétudes ne manquent pas : un site web qui ne cesse de bugger, le niveau réel d’implication du gouvernement, des critères de sélection qui ne font pas l’unanimité. Le Magazine Jimbere a approché Dacia Munezero, chargée de la communication à Miss Burundi 2021. Elle tranquillise l’opinion.

La dernière édition de Miss Burundi date de 2017. Ce concours de beauté a toujours été marqué par des tourbillons et beaucoup restent sceptiques quant à l’issue de l’édition. Qu’est-ce que vous apportez de nouveau ?

D.Mː Il est compréhensible que les gens soient sceptiques mais je pense qu’il faut toujours accorder le bénéfice du doute à chaque nouvel organisateur. Pour cette édition, il y a une implication plus accentuée du gouvernement à travers le ministère du commerce et du tourisme ainsi que celle de la Première Dame à travers l’OPDAD (Organisation des premières dames d’Afrique pour le développement) et ces deux institutions veillent à ce que l’organisation de cette édition soit une réussite. Donc nous rassurons les Burundais que cette fois-ci ça ne va pas rater ! Pour les nouveautés, la Miss qui sera élue, sera rémunérée mensuellement et aura les frais académiques payés par l’organisation de Miss Burundi.

Dans le passé, les lauréates de Miss Burundi ont manqué de moyens pour réaliser leurs projets. Comment comptez-vous rectifier le tir ?

L’équipe de Miss Burundi va soutenir celle qui va être élue en l’aidant à chercher des sponsors pour la réalisation de son projet. Des pages sur les réseaux sociaux seront créées pour la Miss Burundi pour que ses activités et réalisations y soient publiées régulièrement. En cas de nécessité, des conférences de presses seront aussi organisées.

Dans quelle mesure êtes-vous en contact/travaillez-vous avec le gouvernement ?

Nous travaillons étroitement avec le gouvernement via différents ministères notamment celui de commerce, transport et tourisme ainsi que celui du Genre.

Marvella Niteka a été exclue alors qu’elle s’était qualifiée pour la demi-finale, qu’est-ce qui s’est passé ?

Il y a eu une erreur de lecture de son dossier. L’équipe de sélection n’a regardé que l’année sans vérifier le mois de naissance. L’erreur a été découverte après la sortie de la liste et nous l’avons expliqué à la candidate et elle a compris.

Certains disent que les critères de sélection ne tiennent pas en compte des réalités et valeurs de la société burundaise ? Qu’est-ce que vous leur répondez ?

Je ne pense pas que ce soit le cas, parce sinon nous n’aurions pas eu les 70 candidates burundaises qui se sont faits inscrire. Pour dire qu’avoir 65 kg et 1,65 cm, c’est aussi une « une taille » burundaise. Il y a en a qui ont plus ou moins et ça ne fait pas d’elles moins burundaises.

Peu de burundaises participent aux concours internationaux de beauté. Celles qui y vont ne font pas long feu. Comment l’expliquez-vous ?

Je pense que c’est parce que il n’y a pas assez de préparations à la hauteur de ces compétitions, ni de moyens financiers qui y sont investis. Ailleurs, il y a beaucoup plus de répétitions et de suivi des candidates qu’ici.

Le site web pour les votes n’arrête pas de « buger » et le vote par messagerie via Lumitel ne fonctionne pas. Quel est le problème ?

Le serveur du site web de Miss Burundi a été malheureusement « hacké », ce qui a perturbé les votes. Mais tout a été depuis rétabli. Côté vote via Lumitel, tout est fait pour qu’il démarre incessamment.

Pourquoi le salaire mensuel de la miss reste tenu secret ?

Ce n’est pas un secret comme tel, c’est juste que la somme initialement prévu peut augmenter selon les sponsors que nous aurons. Mais ce qui est sur ce qu’elle aura un salaire mensuel.

Propos recueillis par Muhoza Guillaume

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