Gilbert Niyonkuru est un jeune de 27 ans, originaire de la commune Itaba dans la province Gitega, qui est né avec le VIH SIDA. Quand il perd ses parents à l’âge de 3 ans suite au virus, lui et sa sœur sont récupérés par le centre FVS AMADE. Son témoignage …
Les parents de Pascal meurent en 1997, alors que ce dernier vient d’avoir 3 ans. « Moi et ma sœur ont a alors été récupérés par FVS AMADE Burundi, antenne Gitega. C’est là que j’ai été dépisté également positif au VIH et j’ai commencé le traitement, sans toutefois être conscient de ma sérologie car j’étais encore petit. C’est devenu un peu grand que mes éducateurs m’ont avoué que je prenais ces médicaments parce que j’avais le VIH/SIDA »
Entre séropositivité, l’école et la prise en charge de sa sœur …
Après avoir su qu’il était séropositif, Pascal commence à avoir de la peine et une tonne de questions sur son avenir : « Je ne cessais de me répéter que je n’allais pas puvoir fonder un foyer J’étais complexé par mon état de santé » Petit à petit, Niyonkuru retrouve sa confiance et décide de mener une vie normale. Bien que le centre qui le prenait en charge lui avait permis de retourner à l’école, Pascal va abandonner les cours une fois en 6è année, pour s’occuper de sa petite sœur
Etre honnête envers les autres, pour mieux vivre avec le VIH
Celui qui est actuellement un commerçant, insiste sur l’importance de l’honnêteté à propos de sa sérologie : « J’évite de contribuer à la propagation du virus, par tous les moyens possibles. Même quand je courtise une fille pour un projet probable de mariage, je lui annonce toujours en premier lieu que je suis séropositif. Toutefois, j’espère qu’avec l’évolution de la médecine, le médicament contre ce virus sera découvert »
Son conseil pour les jeunes : « Ceux qui ne sont pas déjà infectés sont priés de se prévenir contre la contamination. Quant aux jeunes séropositifs, il faut prendre convenablement les médicaments et éviter de contaminer les autres »