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Donavine, la  salvatrice des veuves de Kanyosha

Elle est le point focal de Dushirehamwe à Kanyosha Rural. Elle, c’est Donavine Bigirimana, celle qui change  la vie de plus d’une centaine de veuves.

Active, déterminée, Donavine est de loin une femme qui se laisse faire pour les causes qui lui tiennent à cœur.  Et ce n’est pas Goreth Ndindurwaha et Maria Nzeyimana qui  le contrediront.  Mariée et mère d’un enfant, Donavine Bigirimana, n’est pas passée par quatre chemins pour  aider ses pairs en difficulté.

En 2015, elle initie la FVC (Famille des veuves de la Commune) pour  multiples raisons. S’entraider entre veuves, création de groupements d’épargnes et de crédits, etc. A Kanyosha Rural, les veuves sont reléguées au second plan pour diverses causes et souvent enclin à des attraits peu inviables,  explique –t-elle.  «Les jeunes veuves  sont tentées par le concubinage alors que celles qui ont un certain âge se voient parfois maltraitées par leur belles-familles.»

Des propos que confirme Anita Nzeyimana, une employée à la CDCF Kanyosha Rural (Centre de Développement Familial et Communautaire). « Nous  avons récemment aidé trois veuves  qui se voyaient  spoliés par leur belles-familles  à obtenir justice.»

Donavine fait savoir que cette  famille fait dorénavant des merveilles à Kanyosha Rural.  « Chaque mercredi, entre  6h30 et 8h, elle fait une activité pour la communauté ». En très mauvais état, elles débroussaillent notamment  la route allant de la RN7 à la commune Kanyosha.

Ce n’est pas tout, Donavine Bigirimana, souligne que la FVC a participé dans la campagne de reboisement « Ewe Burundi Urambaye »  sur  les collines de Sororezo, Bigoma et Coja de jeunes plants.

Membres de l’Association, Goreth et Marie affirment que  leur organisation a déjà gagné la  confiance des administratifs : « Nous reconstruisons des maisons  de nos pairs détruites par la pluie ou  faisons autre activité de solidarité. »

Quoique ne faisant pas partie de ladite association Donavine tuyaute les pairs pour rentabiliser les activités de l’association. Elle leur a décroché un agrément au ministère de l’intérieur, et cherche auprès de l’OAP (Organisation d’Appui à l’autopromotion) une formation en création de coopérative.

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